Quelles sont les opportunités du statut d’auto entrepreneur ?

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Publié le : 15 mars 20215 mins de lecture

Au cours d’une carrière professionnelle, les évolutions sont nombreuses. Contrairement à leurs parents et à leurs grands-parents, les nouvelles générations ne restent généralement pas plus de quelques années au sein d’une même entreprise. Les statuts et les contrats changent quant à eux pour gagner en mobilité et en flexibilité. Devenir auto entrepreneur est l’opportunité d’accompagner ces modifications structurelles, encore faut-il savoir de quoi il s’agit exactement.

Alors en quoi consiste l’auto-entreprise, à qui s’adresse-t-elle et quelles sont les règles qui pèsent sur ce statut ? Eléments de réponse.

Comment réaliser une inscription d’auto entrepreneur ?

Devenir auto entrepreneur est très simple : il n’est pas nécessaire de se déplacer, il suffit de remplir un formulaire en ligne sur le portail des auto-entrepreneurs ou de remettre son dossier à une société spécialisée dans la création d’auto-entreprise. Ce formulaire comporte des renseignements sur votre identité (nom et prénom), vos coordonnées de contact (adresse mail et physique, numéro de téléphone) ainsi que le type de profession que vous souhaitez exercer.

De ce secteur d’activité dépendra le CFE (centre de formalité des entreprises) auquel vous serez rattaché. Vous recevrez ensuite un numéro de SIRET, qui vous autorisera à commercialiser vos produits ou vos services. Pour procéder à une cessation d’activité d’auto entrepreneur, il vous suffira là encore de remplir un formulaire en ligne, sans nécessité de vous déplacer. Vous ne devrez pas non plus oublier de déclarer votre ultime chiffre d’affaires.

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Quels sont les secteurs d’activité concernés par l’auto-entreprise ?

La quasi-intégralité des domaines économiques est compatible avec l’auto-entreprise. Créer une micro-entreprise, c’est avoir la possibilité de travailler dans les secteurs suivants :

  • Administration et métiers juridiques
  • Création artistique
  • Agroalimentaire
  • Construction
  • Médias, marketing et communication
  • Formation
  • Santé et social
  • Informatique
  • Commerce
  • Meubles et textile
  • Transports
  • Service à la personne et aux entreprises
  • Divertissements, sports et loisirs

En d’autres termes, les micro-entrepreneurs peuvent choisir de poursuivre leur carrière dans leur domaine de prédilection ou bien tenter une reconversion professionnelle. Ils peuvent exercer des métiers divers et variés tels qu’électricien, dessinateur, pilote, huissier de justice, boucher, journaliste, historien ou encore webmaster.

Et ce, d’autant plus que la micro-entreprise peut s’exercer en parallèle d’une autre activité. Les professionnels ont donc à loisir de puiser sur leur temps libre pour compléter leurs fins de mois, ou bien entreprendre un nouveau projet professionnel.

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Quelles sont les règles de ce statut particulier ?

Il existe toutes sortes de structures d’entreprises, telles que l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), la SARL (Société A Responsabilité Limitée), la SAS (Société par Actions Simplifiée) ou encore la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle). Être auto entrepreneur ne correspond pas à ces structures juridiques, puisque le micro-entrepreneur constitue sa propre société. Consultez Mr-entreprise.fr pour obtenir plus d’informations sur ces structures.

Il n’est pas soumis aux mêmes règles que les autres formes d’entreprises, notamment parce qu’il n’est pas contraint de fournir le moindre capital social ou encore parce qu’il n’a aucun statut juridique à réaliser. Au contraire, la réglementation qui pèse sur ce statut est allégée :

  • En guise de comptabilité, il lui suffit de tenir à jour un cahier de recettes, ainsi qu’un cahier d’achats s’il doit en faire dans le cadre de son activité.
  • Il est exonéré de TVA, ce qui lui fournit un avantage compétitif face aux concurrents de son marché. En effet, il est en mesure de pratiquer des prix moins élevés.
  • Son chiffre d’affaires est limité à 70 000 euros dans le cas de prestations de services, et à 170 000 euros dans le cas de revente de marchandises.
  • Il peut cumuler un CDI ou un poste dans la fonction publique avec son activité professionnelle, comme mentionné préalablement.

En d’autres termes, ce statut offre de nombreuses opportunités, répond à des règles simples, et offre un certain nombre d’avantages et de flexibilité.

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