5 conseils pour développer sa startup à l’international

Commerce international

Publié le : 04 octobre 20216 mins de lecture

L’ambition de la plupart des entrepreneurs et créateurs de startups françaises est de pouvoir se développer à l’international. Cette volonté de réussir requiert l’application d’une stratégie gagnante et une préparation minutieuse. Les experts dans ce domaine n’hésitent pas à donner leurs conseils aux jeunes entrepreneurs pour les aider à aller de l’avant et à réussir l’internationalisation de leur projet.

1. Se faire accompagner par des experts

Nouvellement créée ou déjà bien implantée, une start-up qui ambitionne d’aller au-delà des frontières pour se développer à l’international peut réussir en se faisant chaperonner par un mentor au tout début. Dans cette optique, les organismes spécialisés tels que Business France sont les plus indiqués pour faire en sorte que les jeunes entreprises technologiques puissent évoluer. En effet, des programmes dits accélérateurs de start-up sont développés par ce genre de structure. Les stratégies mises en œuvre sont adaptées à chaque start-up afin d’optimiser leur chance de réussir à l’international. Leur adoption facilite la réalisation des projets, d’autant plus que les experts travaillant pour l’organisme accompagnent l’entrepreneur.

2. Analyser sa situation actuelle et estimer ses capacités

L’idée de passer au commerce international doit faire suite à la prospérité de la start-up, après sa création. Une notoriété bien assise et un développement sans failles au niveau local sont requis avant d’envisager ce genre de projet. La taille de l’entreprise, sa vie et ses finances doivent être au beau fixe pour pouvoir explorer d’autres horizons. Plusieurs points sont analysés par les experts afin d’évaluer la capacité de la start-up. Compte tenu des coûts, de la rudesse de la concurrence et des conditions, se lancer sur le marché européen est un bon début. Toutefois, cette démarche n’est nullement un passage obligé. En effet, les décisions à prendre, notamment lors de l’intégration des marchés étrangers, exigent des études poussées dont le résultat peut être favorable à une extension directe sur l’international. Dans ce cas, l’entreprise peut immédiatement tenter de faire une place sur les marchés étrangers et ne pas rester en Europe.

3. Prévoir les moyens financiers nécessaires

L’extension à l’international requiert des fonds conséquents et par la même occasion, expose l’entreprise à d’autres risques. Le financement de l’innovation peut s’effectuer par le biais des investisseurs au capital (appelés également business angels) ou par certains outils, comme le crowdfunding. Néanmoins, pour pouvoir se lancer dans ce genre d’investigation, l’entrepreneur doit a priori établir le business plan afférent à ce projet. En effet, ce document de base fournit tous les détails sur l’affaire et constitue la preuve de la faisabilité du développement à l’international. Le business plan répond aux études menées par l’entrepreneur et les experts qui collaborent avec lui.

De ce fait, son établissement reste de mise même si avec ses propres fonds, la start-up a la possibilité de financer elle-même son extension à l’étranger. Sont à inclure dans ce budget, le coût de l’implantation, les fonds de roulement pendant certaines périodes et toutes les charges. Dans l’idéal, prévoir un portefeuille pour les risques est une excellente initiative dans la mesure où la start-up tâte encore le marché.

4. S’assurer d’offrir les produits et les services recherchés par les clients

Une start-up se définit comme étant une entreprise jeune et visionnaire, ayant un modèle économique scalable, c’est-à-dire que sa croissance exponentielle est plus ou moins sure. Ces entreprises se démarquent par leur évolution initiale sur le Net qui est devenu un écosystème innovant pour ce type de structure. L’économie numérique est souvent à la base de leur scalabilité et d’une éventuelle migration vers d’autres formes comme l’industrialisation par exemple. La digitalisation fait partie intégrante du monde des start-up, ce qui représente un facteur favorable à leur internationalisation.

En effet, une présence et une bonne réputation sur le web facilitent la promotion des produits et des services dans les pays ciblés. Le fait d’être actif sur les réseaux sociaux aide également à gagner en visibilité aussi bien au niveau national qu’international. Cependant, les offres suggérées par les start-up doivent répondre exactement aux besoins des consommateurs. Une modification ou une amélioration des produits et des services est à prévoir pour les adapter au marché.

5. Savoir s’implanter

Développer sa start-up à l’international requiert sa présence au sein des principaux pays ciblés. Toutefois, la création d’une enseigne est conditionnée par plusieurs exigences qui relèvent de chaque État. L’étude des contraintes juridiques, commerciales et stratégiques doit permettre de décider sur le système le plus adéquat. L’entreprise peut prendre la forme d’une joint-venture, d’une franchise, d’un portage, d’un concessionnaire, d’un importateur, d’un bureau d’achat ou d’une filiale.

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